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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 07:58
Tester votre projet d'entreprise et gagner des fonds propres !

Il est encore temps pour présenter votre dossier :

Vous avez moins de 32 ans ou plus de 45 ans, et vous avez un projet d'entreprise ?

Du 15 septembre au 10 octobre, participez gratuitement à notre Concours du Meilleur Projet, et tentez de gagner 2000 euros pour lancer votre activité !

Remplissez en 3 clics le formulaire de participation au Concours et soyez prêts à vous rendre à Paris le 6 novembre pour la sélection finale !

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 07:33
5 jours pour créer son entreprise !

Quel que soit votre âge, retrouvez l'Adie et les acteurs de la création d'entreprise pendant cinq jours. Vous pourrez échanger sur votre projet avec des experts et des micro-entrepreneurs déjà en activité.

Au programme, des conseils et astuces pour les jeunes et les plus de 45 ans qui souhaitent se lancer :
Stands d'information sur la création
d'entreprise et les services de financement
et d'accompagnement de l'Adie
Journées portes ouvertes dans les
agences Adie
Cafés Créateurs : pour rencontrer et
échanger avec d'autres
micro-entrepreneurs
Marchés de micro-entrepreneurs financés
par l'Adie

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 09:14
"Il n'y a pas d'âge(s) pour créer sa boîte!"

Voilà le slogan de la campagne que va lancer l'Adie, du 6 au 10 Octobre prochain.

C'est avec un très grand plaisir que je relaye cette information car dans cette période de mororosité, inciter à se lancer à tout âge dans la création d'entreprise est une initiative forte qui mérite la plus large diffusion.

De prochains articles donneront des précions sur cette campagne mais avant cela, si comme moi, vous ne connaissiez pas cette association, voici en quelques mots des précisions :

L'Adie est une association reconnnue d'utilité publique, créée en 1989 par Maria NOWAK,en adaptant à la France le principe du micro crédit (de 500 à 10.000€).

Depuis sa création l'Adie a permis à plus de 120.000 personnes de créer ou développer leur entreprise contribuant ainsi à la création de plus de 110.000 emplois.

La campagne qui va se dérouler du 6 au 10 octobre s'adresse plus particulièrement aux 18/32 ans et aux 45 ans et plus, donc aux catégories de population aujourd'hui les plus affectées par le chomage, et pour lesquelles trouver un emploi est une très grande difficulté.

Souvent ils n'ont comme seule alternative que la création de leur propre entreprise, mais trés rapidement ils se heutent à la nécessité d'une aide financière complémentaire à l'investissement de leurs économies et c'est là que les difficultés commencent car ils rencontrent (comme je l'ai déjà évoqué et expliqué dans de précédents articles) la grande frilosité des banques, voire dans la majorité des cas, leur refus.

C'est donc là que l'Adie intervient, pour étudier leur dossier,dans une démarche d'un vrai partenariat développé par la philosophie du micro crédit, qui a déjà fait ses preuves dans de nombreux pays.

Par cette campagne l'Adie veut aller à la rencontre directe sur le terrain des demandeurs potentiels, en organisant en France(métropole et outremers) près de 200 événements du 6 au 10 Octobre.

Alors soyez attentifs, un de ces événements va certainement se dérouler près de chez vous. Allez consulter le site de l'Adie, et poursuivez la lecture des prochains articles qui vous donneront des informations complémentaires.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:09
Trouver son associé sans partir dans une aventure risquée !

Lorsque l’on souhaite entreprendre à plusieurs, il faut trouver un associé. Certains n’ont pas de difficultés à en trouver un et choisissent d’entreprendre avec des amis ou de la famille. D’autres ne veulent pas mélanger relations personnelles et relations professionnelles.

Heureusement pour eux, il existe diverses méthodes pour trouver un associé, s’assurer qu’il peut vous correspondre et éviter les futurs risques de conflits au sein de l’entreprise.


Comment trouver le bon associé ?

La première source pour trouver son associé, c’est les connaissances. En choisissant un associé que vous connaissez (famille, amis, collègues…), vous pouvez déjà savoir si vous allez vous entendre ensemble au niveau de la personnalité. Vous connaissez ses compétences, ce qui vous donne une idée de la possible « compatibilité » entre vous.

Cependant, si vous lisez cet article, c’est sûrement parce que vous ne voulez pas vous associer à des personnes de votre entourage. Ou vous cherchez peut-être un associé avec des compétences spécifiques.

Comment faire dans ce cas?

Pour pouvoir trouver le bon associé le plus important est de savoir quel type de compétences vous recherchez.
Vous devez donc commencer par définir votre associé idéal : quelles compétences recherchez vous chez cet associé ? A quels besoins va-t-il devoir répondre ? Quelles fonctions va-t-il devoir remplir ? Etc…
En lisant la description, un associé potentiel doit comprendre immédiatement ce que vous
recherchez, et s’ il a les compétences pour cela.
Ensuite, vous devez préparer une description de vous et de ce que vous faites. Le futur associé que vous cherchez est comme vous: il cherche quelqu’un avec qui il sera complémentaire et avec qui il peut s’entendre. Détaillez donc bien quel sera votre rôle au sein de l’entreprise etpourquoi vous avez besoin d’un associé pour vous épauler.

Lorsque l’on s’associe, le côté professionnel est aussi important que le côté personnel.
S’associer, c’est comme se marier, il faut s’entendre avec l’autre personne pour pouvoir le faire. Alors n’hésitez pas à vous décrire ainsi que décrire votre futur associé sur un plan plus personnel. Par exemple, vous cherchez peut-être quelqu’un qui a de l’ambition et du caractère.
Tous les profils ne sont pas compatibles avec les missions que va avoir votre nouvel associé. En ayant une description précise de l’associé que vous cherchez, vous allez gagner beaucoup de temps, en éliminant le maximum de profils incompatibles.
Une fois que vous avez une idée de l’associé idéal, il faut le trouver. Il existe différents moyens pour y arriver. La première chose à faire est d’utiliser les réseaux sociaux, en diffusant votre annonce sur des groupes spécialisés ou même via vos amis qui eux connaissent peut-être la personne idéale pour vous. !
Il ne faut pas hésiter à parler de votre recherche à tout le monde. Il se peut qu’un jour vous croisiez quelqu’un qui peut vous aider.

Vous pouvez aussi utiliser des sites spécialisés comme des sites d’annonces en ligne par
exemple (par exemple Ideasvoice) .Au final, vous devez diffuser l’annonce la plus précise possible via un maximum de supports.

Mais comment être sûr que la personne que vous allez trouver peut être le bon associé ?
Pour commencer, votre associé doit être complémentaire avec vous pour pouvoir mener votre projet. La complémentarité se joue aussi bien sur le plan professionnel (compétences) que sur le plan personnel (affinités). Pour ce qui est des compétences, informez-vous sur ses expériences et ses formations. Essayez de savoir dans quels domaines ce futur associé est plus compétent que vous. Il faut repérer tous les avantages qu’il peut vous apporter, comme par exemple un carnet d’adresses. Votre nouvel associé doit partager la même vision que vous. Pour en être sûr vous pouvez lui faire passer un entretien axé sur le développement stratégique de votre entreprise. Cela vous
permettra de voir si ce qu’il propose est cohérent avec la vision que vous avez.
Pour tout ce qui est lié à l’affinité, malheureusement il n’est pas possible de connaître votre futur associé en un rendez-vous. Vous avez donc le choix entre vous fier à votre intuition, ou prendre le temps de le connaitre un peu mieux en proposant plusieurs rendez-vous un peu moins formels.
Enfin, dernier conseil, avant de vous engager, travaillez quelques mois afin d’apprendre à vous
connaitre dans le cadre d’un environnement professionnel. Il faut tester son potentiel associé avant de signer quoi que ce soit.

J’ai trouvé mon associé. Comment nous protéger d’éventuels conflits ?

Que votre associé soit une de vos connaissances ou un parfait inconnu, il est important de signer un pacte d’associés (ou pacte d’actionnaires dans le cas d’une SA / SAS). Ce pacte,souvent oublié par les associés, permet de préciser certaines règles entre les associés.
Pour bien comprendre l’importance d’un pacte d’associés, nous allons prendre l’exemple de deux amis: Antoine et Bastien. Antoine avait une idée d’entreprise en tête. Il a donc décidé de s’associer à Bastien (avec chacun 50% des parts) qui avait des compétences complémentaires. Ils se connaissaient bien et ne se sont pas posé la question d’éventuels conflits. Ils n’ont donc pas signé de pactes d’associés. Après plusieurs années d’activité, Bastien décide de quitter l’aventure et cède ses parts à un concurrent… qui ne partage pas la même vision qu’Antoine.
Antoine se retrouve avec un nouvel associé qui n’est jamais d’accord avec lui, ce qui amène à de nombreuses situations de blocage.
Grâce au pacte d’associés vous pouvez éviter ce genre de situation. Le pacte sert à définir ce que les associés ont le droit de faire et sous quelles conditions. Dans notre exemple, il est possible d’indiquer dans le pacte, une clause de sortie spécifique empêchant Bastien de revendre ses parts à des concurrents par exemple.
Le pacte d’associés comporte différentes clauses. Celles-ci permettent aux associés de sortir d’une situation de blocage ou d’un conflit. Il existe par exemple des clauses liées au droit de vote, qui peuvent limiter le pouvoir d’un des associés dans certaines situations (et sous certaines conditions). Une autre clause peut imposer l’unanimité sur des décisions importantes. Comme pour notre exemple, il existe des clauses de sorties qui empêchent les associés de céder leurs parts à n’importe qui !
Le pacte d’associés se signe généralement lorsque l’entreprise est créée ou lors de l’entrée d’un nouvel associé. Pour le rédiger les associés se mettent d’accord et négocient les différentes clauses. Une fois signé, les associés sont obligés de le respecter sous peine de devoir payer des dommages et intérêts. Comme cela, les associés sont plus réticents à l’enfreindre. Avec un pacte d’associés le risque de conflits interne est donc diminué.

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 18:34
2.000 milliards d'euros !!! Et humour noir utopique.

Voilà c'est fait!

La dette publique de la France vient de passer cette semaine le seuil des 2 000 milliards d'euros.

Dans tous les domaines le franchissement d'un seuil a toujours une valeur symbolique, mais voilà une performance dont on se passerait volontiers.

Si vous voulez vous saper vraiment le moral aller sur un des sites qui donnent les chiffres en temps réel et vous verrez tourner le compteur :

http://www.planetoscope.com/comptes-publics/315-compteur-de-la-dette-publique-de-la-france.html

depuis le 1er janvier et depuis le temps que vous consulter le compteur général sur ce site.

Cela fait froid dans le dos, pas besoin de clim en ces périodes d'été.

La dette publique de la France augmente de près de 4700€ à chaque seconde qui passe. BRR.........!

Ca y est, vous avez coupé la clim ....... .

Mais au fait qui nous prête cet argent ?

La Banque Centrale Européenne et des Institutionnels Etrangers ? Oui, mais il y aussi d'autres prêteurs.

En effet cet argent vient ,entre 40 et 50% des emprunts obligataires émis par l'Etat.

Et qui les souscrit ? Les Banques et les Compagnies d'Assurances pour les loger, dans les contrats d'assurances vie ( le placement préféré des français......) que vous souscrivez chez eux.

Donc l'Etat Français devient le débiteur de ses propres citoyens. Double peine, vous payer des impôts et taxes pour financer le fonctionnement du pays et vous lui prêter encore le peu d'argent qu'il vous laisse pour financer sa gestion déficitaire.

Mettons maintenant en perspective un autre élément de réflexion:

Les contrats d'assurance vie sont garantis en cas de faillite de la Compagnie d'Assurance jusqu'à 70.000€.

Donc si vous avez la chance d'avoir des économies placées à un montant supérieur, vous risquez de perdre tout ce surplus.

Maintenant, réfléchissons :

Quand vous souscrivez un contrat d'assurance vie, vous prêter de l'argent à un débiteur chronique,dont la situation ne fait que se détériorer, et dans le meilleur des cas, il vous rendra au maximum 70.000€.

Quand vous empruntez pour acheter votre résidence principale, la Banque vérifie déjà que vous n'êtes pas surendetté, ensuite elle ne vous prête que 80% du bien que vous achetez et le prend en garantie hypothécaire pour pouvoir le revendre en cas de non respect de vos engagements.

Voilà des attitudes bien différentes.

Réclamons un traitement égalitaire entre l'Etat et ses concitoyens, et à tout contrat d'Assurance Vie capitalisé à un montant supérieur à 70.000€, demandons à l'Etat une garantie hypothécaire complémentaire sur un bien immobilier lui appartenant.

Utopique,les biens dont l'Etat est propriétaire,sont la propriété de tous ses concitoyens donc par nature inaliénables au profit de quelques uns.

Conclusion : l'Etat est devenu un débiteur chronique qui n'offre qu'une garantie minimale à ses prêteurs. Alors, quand aujourd'hui vos conseillers financiers, sous prétexte que le livret A et les autres ne vous rapportent plus grand chose (1% pour le livret A au 1er Août), vous proposent des contrats d'assurance vie pour améliorer votre rentabilité, pensez à cet article et faites attention de ne pas passer prochainement de la catégorie de prêteur à celle de mécéne ou de généreux donnateur

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 16:23
Un commentaire sympa, mais surtout une source d'infos pour les futurs entrepreneurs

Comme toujours en totale transparence et intégralité, voici un commentaire reçu sur le blog le 23 juin dernier :

" Création d'entreprise - SOS

Bonjour le banquier entrepreneur ! Comme tout bon entrepreneur on s'est beaucoup inspiré de ton blog pour notre créa, et le site aujourd'hui StarOfService.com est un succès. Je te contacte pour autre chose, nous avons plus de 100 000 professionnels qui se sont inscrits sur notre site depuis le lancement, et nous avons donc réalisé un sondage auprès de toute cette communauté pour déterminer par région la facilité de création d'entreprise, on a donc une bonne vision des régions les plus favorables pour la création d'entreprise. Voici le lien où tu pourras observer tout ça : http://www.starofservice.com/sondage Je pense que ça pourrait être super intéressant de relayer l'info, notamment au niveau de l'enjeu avec la French Tech / vision en région. Au plaisir de te lire, Toni Paignant - Co-fondateur "

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 15:21
Est il possible de se lancer dans une franchise sans apport personnel ?

Si vous avez décidé de créer votre entreprise qu’elle soit en franchise ou non, il est illusoire de penser que cela peut se faire sans apport personnel. Mais que veut-on dire sous apport personnel si ce n’est la somme dont dispose le porteur de projet avant même d’avoir sollicité un organisme bancaire. En d’autres termes, il s’agit de ses économies. Comme dans la vie privée, si vous achetez un bien immobilier par exemple, vous devrez disposer de l’apport minimum requis en fonction du montant global. Les enseignes demandent en général un montant de 30% comme les banques qui sont parfois plus exigeantes. Alors bien sur, toutes les franchises ne coûtent pas le même prix et c’est l’activité qui détermine le seuil de cet apport.

Alors de quel apport personnel dois-je bénéficier pour créer une franchise ?

Les secteurs d’activités : du plus cher au moins cher

Indépendamment des droits d’entrées, les franchises les plus chères en termes d’investissement global sont celles qui nécessitent des locaux soit étendus et techniques (Centre auto par exemple), celles qui ont besoin d’avoir «pignon sur rue» c’est-à-dire des magasins en centre ville N1 ou dans les centres commerciaux (équipement à la personne) et aussi les enseignes de restauration à thème (salle, cuisine, parking, etc). A noter que la restauration rapide n’est pas assimilable à la restauration servie à table et peut proposer différents formats qui bien placés en termes de marketing clients (près d’une fac ou d’un centre tertiaire) sont nettement moins budgétivore. Il faut compter avec la location du local mais aussi prévoir le droit de bail - L'investissement de départ s'entend bien souvent «hors droit au bail» qui sera donc un poste important à ne pas négliger et l’aménagement du local sans oublier les stocks. D’où un besoin en fond de roulement assez conséquent à prévoir dès le début.

Les franchises de services sont beaucoup moins gourmandes en capitaux de départ mais ont d’autres exigences : Contrairement au commerçant installé dans une rue passante, le franchisé d'une enseigne de services doit en permanence démarcher sa clientèle. Le travail commercial s'ajoute au travail technique. Il est pourtant possible de démarrer dans ces conditions. Pas besoin de très grande surface (pas ou peu de stock), pas de nécessité d’être en première ligne car ce n’est pas la devanture qui fait entrer les gens mais plutôt une démarche de publicité marketing menée par le franchiseur au niveau national. Ce sont les services à la personne, les courtiers en assurances, les services aux entreprises, diagnostic immobilier, etc… l’apport personnel est donc directement connecté à l’investissement global du projet. Cependant, il est possible de prendre une autre voie.

Des formules sans capital de départ ou peu

Des enseignes recrutent des managers qui ne seront propriétaires que d'une société d'exploitation signant un contrat de location gérance moyennant un investissement de l'ordre de 7500 euros. Le franchiseur demeure propriétaire de l'emplacement et du fonds de commerce. C'est une gérance dite libre par opposition à la gérance salariée.

D’autres permettent l’installation à domicile. Dans ce cas, l'investissement se réduit au droit d'entrée et à la formation. Dans ces catégories, on trouve des franchises abordables à plus ou moins 30 000 euros, rarement moins. Compte tenu d'un emprunt possible, un apport de l'ordre de 10 000 à 15 000 peut suffire.

Il faut bien savoir que bénéficier d'un apport personnel facilite le recours aux emprunts car il donne plus de crédibilité à votre projet et que le montant de votre apport personnel sera déterminant dans la recherche de votre franchise.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 06:03
Y a t'il vraiment des Business Angels en France ?

Ma réponse est claire et je vais l'argumenter, c'est : NON, pas pour les PME/PMI !

Il me semble utile de préciser que je ne nourri aucune rancoeur à leur égard, car gérant d'une société très bien capitalisée, faire appel à eux n'a jamais été à l'ordre du jour.

Par contre, je recois sur ce blog régulièrement des retours d'informations de chefs d'entreprises ayant fait appel à eux et terriblement déçus.

En face de cela, je suis régulièrement invité à des réunions où des Business Angels exposent leur savoir faire et leur utilité, soit pour attirer des investisseurs ,soit pour présenter des projets d'entreprises.

La dernière invitation était un exposé dans une des plus grandes écoles de commerce française où les étudiants en fin de cycle, ont eu l'impression qu' avec une bonne idée et un business plan qui tient la route, ils allaient pouvoir ajouter à leur maigres économies, les fonds suffisants pour lancer leur entreprise.

Il y a une énorme distorsion entre la communication faite autour de l'impact de cette activité et la réalité des capitaux investis.

La Fédération des Réseaux des Business Angels en France, communique pour 2013, les chiffres suivants : ils seraient un peu plus de 4 000, répartis dans 84 réseaux, pour 41 millions d'€ investis dans 370 entreprises, avec un investissement moyen par entreprise 132 K€ , sachant que 40% de ses montants investis sont du refinancement.

Faut il rappeler (source Banque de France) qu'il y avait en France à fin Mars 2014, 1.102.983 entreprises dont 1.097 859 de PME/PMI, ces dernières totalisant un encours de crédit de 413,9 milliards d'euros.

Voilà des chiffres mis côte à côte qui donnent déjà une meilleure vision de la réalité. Les capitaux investis annuellement par les Business Angels représentent un peu moins d' un pour mille des besoins de financements des PME/PMI.

Alors chers patrons de PME/PMI déçus ,vous commencez à mieux comprendre pourquoi, votre dossier a été classé sans suite, ou même pourquoi on n'a même pas daigné vous rappeler au téléphone pour vous donner une réponse négative.

Il y a aussi d'autres éléments à connaître pour susciter l'intérêt des Business Angels. Les retours que j'ai reçu me permettent de dire, qu'il vaut mieux être une entreprise située en Ile de France qu'en province et surtout il vaut mieux être dans le domaine de l'internet, les services que dans l'industrie. Et enfin, si l'on connaît déjà un responsable d'un réseau, ça aide, le clientélisme fonctionne encore pas mal.

Pourquoi cet article ? Parce que je veux faire part de mon incompréhension, pour avoir été invité par des Business Angels à des présentations publiques de dossiers où j'ai été vraiment stupéfait de la minceur des arguments présentés au regard des sommes demandées et parce que d'autre part, j'ai recu sur ce blog des copies de demandes parfaitement structurées et valables qui n'ont pas suscitées la moindre réponse des Business Angels sollicités.

Voilà pourquoi je dis qu'en France l'activité de Business Angels n' est de fait que très marginale. Il est vrai que l'investissement des particuliers dans les entreprises ne fait pas vraiment partie de notre bagage culturel mais il faut arrêter de faire croire aux créateurs et développeurs d'entreprises que le discours tenu rejoint la réalité. Plutôt que de donner l'impression que la porte est ouverte à tout le monde, les Bussiness Angels devraient mieux communiquer sur leur stratégie de sélection, afin d'éviter aux chefs d'entreprise d'investir inutilement dans des montages de dossiers qui ne seront pour certains, même pas étudiés. A moins que cela soit une stratégie consistant à ratisser très large (cela ne coute rien, du moins au «ratisseur»), pour essayer de trouver la pépite qui conduira les investisseurs au jack pot.

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 06:29
Il va enfin être possible de résilier l'assurance de son prêt immoblier.

Dans plusieurs articles déjà parus dans ce blog, j' évoquais la position tout à fait anormale des banques au regard des assurances qu'elles proposent ou imposent pour accompagner les prêts immobiliers qu'elles octroient.

Dernier article paru sur le sujet le septembre 2012 "Vous avez souscrit un prêt entre 1996 et 2007.Votre banque vous doit de l'argent !!"

En effet, s'il est normal que pour sécuriser un prêt immobilier, une banque demande à ce que l'emprunteur soit couvert par une assurance décès incapacité de travail, il est tout à fait arbitraire que la banque impose son assurance pour couvrir ce risque.

Pourtant cette pratique qui relève la qualification de la "vente liée", bien qu'illégale, a très longtemps été en vigueur dans les banques.

De fait, il y a eu une évolution en trois périodes :

Il y a jusqu'à une vingtaine d'années, personne ne se posait la question et l'emprunteur souscrivait sans comparer l'assurance qui lui était présentée comme faisant partie de son prêt.

Ensuite des courtiers en assurances ont développé avec un certain succés des contrats spécifiques aux assurances de prêt immobiliers ou personnels, et ce faisant , leur offre concurrentielle a fait réfléchir certains emprunteurs.

Enfin les banques, devant cette perte de revenus potentielle, ont contre attaqué dans la discrétion, à savoir qu'elles n'ont pas refusé officiellement des crédits, non assurés par elles mêmes ou une de leur filiale, mais verbalement leurs conseillers ne manquaient de faire remarquer aux futurs emprunteurs que prendre l'assurance proposée par la banque était un bon moyen de voir leur dossier étudié d'une manière favorable.

La loi Christine LAGARDE en 2010, avait tenté de forcer les banques a plus de transparence en instituant officiellement la libeté de choix d'assurance pour l'emprunteur.

Cela n'a eu aucun effet, les banques continuant leur pratiques en toute discrétion.

Voilà la situation la plus fréquente aujourd'hui pour un emprunteur : soit il a un dossier très solide et il peut faire jouer la concurrence sur le taux du prêt et l'accompagner d' une assurance de son choix soit il a un dossier un peu plus fragile et de fait bien hypocritement il ne bénéficie que d'une liberté toute relative.

Il n'était pas facile de trouver une parade à ces situations trop fréquentes.

Hé bien Bruno HAMON ,avant de changer de ministère l'a trouvée. En effet, la loi qu'il fait promulguer le 18 mars dernier autorise l'mprunteur à résiler son assurance prêt dans un délai d'une année à compter de la date de mise en place de celui-ci.

Voilà une parade astucieuse pour contrer les mauvaises pratiques bancaires. Vous faites votre crédit en suivant la recommandation de votre banque et ensuite vous avez un an pour chercher une assurance de prêt, pour la substituer à celle qu'elle vous a imposée. La banque est mise devant le fait accompli. Il est donc trop tard pour elle, pour revenir sur vos conditions d'acceptation de votre prêt

Comment vont réagir les banques?

Les pressions doivent déjà être fortes et organisées, car la publication de cette loi qui devait entrer en vigueur le 26 juillet prochain, selon les dires même du ministre devrait plutôt maintenant être envisagée à l'automne ou en fin d'année 2014.

Souhaitons nous que le gouvernement tienne bon. Affaire à suivre....!

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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 15:04

A peine publié le 3 mars un article pour donner de bonnes nouvelles de ces rares sociétés et institutionnels faisant partie de ma sélection drastique (donc non rémunérée), qu' elles ont repris contact avec moi pour m'informer de mon retard sur leur actualité récente.

Je suis très hereux de ce sympathique petit rappel car il valide le choix que j'ai fait de les selectionner pour leur exemplarité.

Alors voici la mise à jour de leurs toutes dernières intiatives :

"Weddings Abraod Experts" vient d'ajouter à ses destinations mariages, MALTE et la SLOVENIE. Ce faisant, ce site propriété de l'agence événementielle EVENTS & HOME Consulting (www.eventsandhome.com/) est en train de devenir le premier site européen de références pour l'organisation de mariages en Europe.

"Développement 25" étoffe son offre de services gratuits en mettant en place le 2ème jeudi de chaque mois à Besançon des Ateliers Experts sur la création et la reprise d'entreprises ou seront présents pour donner des conseils : experts comptables, banquiers, créateurs d'entreprises, manager, marketer, developper.

"IKO System" propose maintenant réguliérement des Web-conférences auxqu'elles vous pouvez vous inscrire gratuitement et sur des durées concentrées d'une trentaine de minutes : vous pouvez y trouvez d'excellentes informations. Si vous n'êtes vraiment pas disponibles devant votre ordinateur à ces heures de rendez-vous, vous pouvez recevoir une vidéo enregistrée.

Voilà c'est fait ! Une mise à jour bien agréable à faire partager!

http://weddings-abroad-experts.com/

http://weddings-abroad-experts.com/

http://www.doubs.org/

http://www.doubs.org/

www.iko-system.com/

www.iko-system.com/

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