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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 18:11

                              Reussite-et-Echec

Cette réunion se déroulera à Bercy dans les locaux du Ministère des Finances le 17 avril prochain.

Question que beaucoup doivent se poser : C'est quoi la FailCon ? ( Failure Convention)

C'est une démarche bien dans la philosophie entreprenariale américaine qui a vu son origine en 2009 aux USA. A savoir : un échec dans une création d'entreprise n'est pas infament (comme en France.....!) mais fait simplement partie d'un cursus possible, duquel il faut tirer des enseignements pour encore mieux rebondir la fois suivante.

Cela se traduit par la formule :"Stop being afraid of failure and strart embracing it"

En effet, contrairement à la France, aux USA on considère qu'un dépôt de bilan est très souvent un accident du parcours d'un chef d'entreprise qui ne remet pas en cause sa capacité a recréer une nouvelle structure et que bien au contraire il en ressort plus fort et plus aguerri pour se lancer dans une nouvelle aventure.

Au cours de cette journée, des chefs d'entreprises français mais aussi européens viendront parler de leur expérience sur le sujet et de la façon dont un échec peut devenir un facteur d'une réussite ultérieure .

Il faut saluer la volonté du gouvernement de renforcer le message en accueillant cette conférence au Ministère des Finances.

Pour y assister vous pouvez avoir plus de renseignement sur le site :

                                           http://france.thefailcon.com/

attention il n'y a plus beaucoup de places.

Seul petit bémol: toutes les conférences et ateliers se dérouleront en anglais, comme quoi il  y a encore des progrès à faire, car tous les patrons de PME/PMI ne maîtrisent pas obligatoirement cette langue.

Messieurs les Présidents de Chambres Régionnales de Commerce n'est ce pas là une idée à dupliquer dans vos territoires pour faire évoluer les mentalités,dans une conjoncture ou la fragilisation des entreprises s' accroît ?

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 11:18
Devenir Franchiseur : Une aventure complexe !

Si vous avez créé un business et qu’il a donné de bons résultats financiers, vous serez tenté à un moment ou à un autre à vouloir le développer. Vous avez plusieurs solutions, soit recréer et investir vous-même sur un deuxième ou un troisième site soit vous lancer dans la création d’un réseau de franchises. Développer un réseau n’est pas une simple reproduction d’une réussite à un moment T et à un endroit précis mais la possibilité de dupliquer un business model selon des critères préétablis. Voici les grandes lignes à suivre pour ne pas se tromper.

A la base un concept de produit ou de service innovant et pertinent

Devenir franchiseur, c’est avoir développé un concept attractif, original et innovant reproductible par des franchisés – entrepreneurs indépendants juridiquement qui «achètent» un concept éprouvé. Ce dernier aura fait ses preuves dans des unités dites «pilote» qui sont les modèles à suivre pour réussir. Ces unités auront été choisies en fonction de la zone de chalandise, du trafic client et de son profil. Une franchise de restauration rapide aura toutes ses chances près d’une zone de bureaux, dans un centre commercial ou en centre-ville mais pas en zone rurale.

La viabilité testée et prouvée pour se développer ailleurs

Assurez-vous de la viabilité financière de votre projet. Il faut savoir qu’en franchise, vous allez entraîner des franchisés dans votre aventure et que si le projet est limite en termes de résultats financiers, vous aurez des difficultés à convaincre des porteurs de projets à vous suivre et vous risquez de les entraîner sur une mauvaise voie. Faites-vous aider par des cabinets d’experts en franchise qui sauront vous dire de suite si un développement en franchise en envisageable. Les études de marché coûtent cher mais il faut passer par là pour l’avenir de votre entreprise : êtes vous sur un marché saturé ? ou y-a-t-il encore de la place ? Quelles sont les villes à cibler ? en ce moment, les grandes villes sont à la fois sur-représentées et les emplacements très chers mais les villes moyennes sont encore à conquérir.

Développer un savoir-faire et des outils pour tous

Un bon concept ne réussit pas sans des méthodes, des outils, un savoir-faire qui rend le concept viable. Une recette de cuisine va souvent avec une méthode ou un savoir-faire propre à celui ou celle qui l’a inventé. En franchise, c’est un peu la même chose : à chaque stade de la création correspond des méthodes et leur application systématique qui ont fait leurs preuves et permettent de gagner du temps et de l’argent ce qui est le but final. Il faut alors en faire une synthèse suffisamment claire et compréhensible par tous les franchisés et leurs collaborateurs. Ce document appelé la bible est propre à tous les réseaux de franchise. Évidemment, vous aurez à former les franchisés sur tous les aspects du concept sachant qu’ils restent toujours responsables de leur activité mais qu’ils comptent, en rejoignant un réseau, avoir des atouts supplémentaires pour réussir plus vite et mieux.

Établir un contrat de franchise

Une fois le concept et le savoir-faire entérinés par des experts, il faut passer au juridique et faire rédiger le contrat de franchise. cela ne peut se faire que par un avocat spécialisé : pas de contrat type, il dépend toujours de votre domaine d’activité et d’autres problématiques liées à votre business. Un contrat de services est différent sur certains points d’un contrat de vente de produits par exemple. Ce contrat doit être gagnant-gagnant pour vous le franchiseur et vos franchisés. C’est la clé de voûte de la franchise : un franchiseur apporte et vend un concept et un savoir-faire, le franchisé s’engage à l’appliquer à la lettre. Si toutes les conditions sont respectées, la réussite est partagée.

Avant de vous lancer, soyez sûr que votre concept est vraiment innovant et surtout duplicable dans des conditions précises.

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 19:06
Moins de  crédits = plus de faillites en France.

Dans un article du 26 avril 2012 intitulé : "le crédit moins cher, oui mais moins accessible", j'expliquais ce que certains considéraient comme une bonne nouvelle, avait de fait des effets pervers, à la fois sur les particuliers et sur les entreprises. En effet, une baisse des taux de marge des banques se traduit inévitablement par une limitation de la prise de risque, donc du nombre de crédits accordés.

Hé bien , nous y sommes.

L'année 2013, vient d'enregistrer un record en matière de faillites d'entreprises, soit 63.100 ; le niveau record atteint au plus fort de la crise financière en 2009 était de 63.700.

Ce qu'il faut aussi savoir, c'est que ces 63.100 faillites, ont mis au chômage en 2013, plus de salariés qu'en 2009 !

Les entreprises les plus touchées, sont les TPE, PME, PMI,et plus particulièrement celles dont l'activité est liée à la consonmation.

Donc voilà le résultat auquel il fallait s'attendre. Il y a un effet ciseau, les banques ont limité les crédits pour les particuliers et les entreprises et celles-ci ont eu des difficultés accélérées par le fait que leurs clients particuliers ont moins consommés car eux mêmes ont eu aussi moins de possibilités d'accès au crédit.

Une autre conséquence de cette situation, est révélée par un sondage qui vient de paraître et qui précise que moins d'un français sur deux fait confiance à sa banque et surtout qu'à peine un sur trois la recommanderait à un ami. En plus du resserement du crédit, ils reprochent à leur banque de ne pas jouer leur rôle de conseil, mais de se consacrer uniquement à un rôle commercial, pour essayer de leur vendre de nouveaux produits d'épargne.

La conséquence de ce ras-le-bol, se traduit par le fait que maintenant les français n'hésitent plus à changer de banque et se dirigent de plus en plus vers les banques en lignes, comme je l'avais indiqué dans l'article du 29 janvier : "Ouvrez votre compte dans une banque en ligne" .

Alors peut on espérer que cette tendance va s'inverser ?

Dans l'immédiat, je pense que non, même s'il est probable que le nombre de faillites d'entreprises en 2014 soit un peu en baisse par rapport à 2013( les entreprises qui restent en activité et qui ont pu traverser 5 années de crise sont structurellement très solides, car fortement capitalisées).

Il faut donc relancer la consommation.Sans réouvrir la vanne du crédit, est ce possible?

Les deux leviers sont le retour de la confiance et la restauration des marges des entreprises. Sur ce deuxième point c'est le gouvernement qui a la solution avec la baisse des charges patronales. Mais cela prendra du temps !

Pourtant il y a de bons exemples : le redressement spectaculaire de l'industrie automobile aux Etats Unis. En cinq ans, cette activité est passée de la faillite annoncée à la rentabilité et au développement. Mais il faut être politiquement vraiment trés courageux et pragmatique.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 12:48
2 nouvelles mesures de simplification de la fiscalité des entreprises

Que c'est agréable de temps en temps d'annoncer la mise en oeuvre de décisions fiscales qui, au lieu de pénaliser les entreprises, tentent de leur apporter une aide dans leur activité.

Ne rêvons pas , ce n'est pas encore un allégement ou une simplification générale attendue de la fiscalité mais c'est un petit pas en avant qui mérite d'être salué.

Alors de quoi s'agit il?

1) La création d'un point d'entrée unique pour accueillir et renseigner sur la fiscalité française les entreprises étrangères souhaitant s'implanter en France. Il est vrai que la complexité de notre fiscalité est un sujet récurrent d'inquiétude pour les investisseurs étrangers.

L'annonce de cette mesure est accompagnée de coordonnées de contact :

Téléphone : 01 53 18 60 16

mail : investisseurs.etrangers@dgfip.finances.gouv.fr

2) La mise en ligne par la Direction Générale Des Finances Publiques d'une notice sur le Crédit Impôt Recherche. Cette notice permet de faire une simulation qui renseigne l'entreprise pour savoir si son investissement dans la recherche est élligible ou pas à ce crédit d'impôt.

Elle donne même accès à des documents plus circonstanciés qui aident l'entreprise à approfondir des points plus particuliers pour sécuriser sa démarche.

Pour la première mesure,il était temps car cela fait de nombreuses années que nos voisins utlisent des délégations de leur Chambres de Commerce sur notre territoire pour héberger des bureaux d' accueil pour les entreprises françaises désireuses de s'implanter chez eux.

Elles ne se contentent pas de les informer mais leur offrent, en plus gratuitement, un soutient logistique (juridique et fiscal) pour simplifier complétement leurs démarches.

Alors Mr le Ministre, maintenant que vous êtes sur la bonne voie, faites encore un pas de plus et imiter nos voisins. Le contact téléphonique ou mail, c'est bien, mais la relation humaine directe c'est beaucoup mieux. Une entreprise c'est toujours un homme ou une une femme qui porte un projet et a besoin d'échanger en face à face avec des interlocuteurs compétents qui lui inspirent confiance.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 08:12
L'actualité des entreprises et institutionnels  référencés

Chers lecteurs ,comme vous le savez ce blog n'affiche que très peu de liens, partant du principe que dans cet univers de références qu'offre internet souvent trop d'information tue l'information.

Le choix de liens a été fait sur des critères d'exemplarité et d'utilité pour vous proposer de partager de bonnes idées d'entreprenariat.

Alors prenons des nouvelles de notre sélection :

- Weddings Abroad Experts

Ce site développé par l' agence événementielle EVENTS & HOME CONSULTING élargie son offre à l'Europe en proposant des destinations comme l'italie et la Croatie et se faisant, elle accroit son avance sur la concurrence.

- Développement 25

Ce blog logé sur le site de l'Agence Economique du Doubs,nous informe régulièrement des initiatives locales pour aider à la création et au développement des entreprises.

On peut y constater une multiplication des mises en oeuvre d'opérations très pragmatiques

qui pourraient se dupliquer avec bonheur dans tout le pays.

- IKO System

Cette société en développement continue, publie un nouvel e-book " Les nouvelles tactiques commerciales" ce livre très détaillé sur les bonnes pratiques de la prospection commerciale est la continuité et l'actualisation du précédent que j'avais déjà conseillé. En prenant contact avec eux vous pourrez le télécharger gratuitement.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 09:53
Donner aux jeunes  l'envie d'entreprendre.

Chefs d'entreprises et lecteurs de ce blog, je vous invite à vous rendre sur le site de 100.000 Entrepreneurs :

http://www.100000entrepreneurs.com/

à en faire la publicité autour de vous et pourquoi pas dégager quelques heures dans votre emploi du temps pour apporter votre contribution bénévole.

100.000 Entrepreneurs est une association d'intérêt générale créée en 2007 par Philippe HAYAT et le Club Horizon pour apporter, avec l'accord de l'Education Nationnale, des témoignages de chefs d'entreprises dans les classes de lycées, de collèges et dans l'enseignement supérieur.

Dans un contexte économique difficle, où enfin l'entreprise redevient un centre d'intérêt, il est essentiel que des chefs d'entreprises se mobilisent pour motiver de futurs talents mais aussi pour expliquer les erreurs à ne pas commettre, comme pour éviter les trop nombreuses déconvenues rencontrées par exemple par les auto- entrepreneurs.

C'est bien que l'Education Nationale soutienne cette démarche, car ce n'est pas si souvent que l'enseignement théorique accepte en direct la confrontation avec la pratique.

Si cela vous tente, le site vous permet de bien vous situer dans la démarche et donc de transmettre votre passion tout en étant utile. Cette situation n'est pas si fréquente.

Allors il ne faut pas hésiter.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 10:49
Nous sommes le seul pays au monde ou on paye un impôt sur un impôt déjà payé.

La réflexion en cours par notre Premier Ministre Jean Marc AYRAULT sur une remise à plat de la fiscalité des particuliers vient de mettre en lumière une ineptie qui jusqu'à présent était passée certainement inaperçue pour la plus grande majorité d'entre nous.

En effet, le député Christian ECKERT qui fait partie du comité de réflexion sur le sujet, envisage de proposer la suppression de la déductibilité d'une partie de la CSG prélevée sur les revenus.

La Contribution Sociale Généralisée (CSG) destinée à financer la Sécurité Sociale, a été mise en place le 28 décembre 1990, sous le gouvernement de Michel ROCARD au taux de 1,10% puis il est passé en 1993, sous Édouard BALLADUR, à 2,4%, ensuite en 1997 à 3,4% (+ 0,5 % CRDS) sous Alain JUPPE et enfin à 7,5%, sous le gouvernement de Lionel JOSPIN.

Dans un précédent article, j'ai déjà eu l'occasion de donner mon opinion sur ce prélèvement, (qu'aucun gouvernement n'a jamais voulu qualifier d'impôt), en disant qu'il était le plus injuste qu'il soit, car il s'applique à tous au même taux sans tenir compte du niveau de revenus. C'est la négation du principe de solidarité de l'impôt progressif qui fait que plus on gagne plus on paye.

Au taux de 1,1%, on pouvait considérer cela comme minime, à 7,5% cela n'est plus le cas.


Sans prendre acune position politique, il apparaît dans cet historique que cette taxe/impôt mise en place par un gouvenerment de gauche a subi sa plus forte augmentation par un même gouvenerment.

Si vous voulez bien comprendre ce qu'envisage Christian Eckert, regardez votre bulletin de salaire et vous constaterez qu'il y a une différence entre votre net payé et votre net imposable. Vous êtes imposé sur un montant supérieur au revenu que vous touchez réellement.

Alors d'où cela vient il ?

Il faut aller regarder les lignes «CSG déductible» et «CSG non déductible +CRDS», la différence est là. Sur le total de la CSG/CRDS, une partie n'est pas déductible de votre base imposable.

Donc en clair, vous avez payé une taxe, contribution, impôts, enfin appelons cela comme on le veut et sur 36,25% de ce que vous avez déjà payé, vous allez de nouveau être imposé.

Voilà une exception à la française, défiant toute logique, unique au monde et que certainement personne nous envie !!

Remercions Christian ECKERT de nous avoir permis de découvrir ou de redécouvrir ce «joyaux»de la fiscalité française.

Son projet est d'aller encore plus loin, puisqu'il propose de supprimer en totalité cette déductibilté, donc d'aboutir à nous faire payer maintenant un impôt à 100% sur une somme que nous avons déjà payée à l'Etat.

On ne peut pas s'empêcher de dire : «Ce n'est pas possible.....ils ne vont quand même pas le faire!»

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 10:51
Les frais bancaires toujours plus chers.

Pour faire suite au précédent article, voici un résumé de l'étude que vient de publier cette semaine, UFC-Que. Après avoir étudié et comparé avec précision les tarifs 2014 de 129 Banques ou Etablissements financiers, l'association de consommateurs publie le palmarès des banques les moins chères.

Voici les 10 premières de son classement :

  • 1 - ING Direct (0 euro)

  • 2 - Boursorama Banque (0 euro)

  • 3 - Fortuneo (18 euros)

  • 4 - Hello Bank (38 euros)

  • 5 - MACIF (122,10 euros)

  • 6 - Monabanq (123,50 euros)

  • 7 - Groupama Banque (143,25 euros)

  • 8 - Crédit Agricole Aquitaine (145,65 euros)

  • 9 - La Banque Postale (145,90 euros)

On y retrouve sans surprise les banques en lignes.

L'association donne aussi dans son étude d'autres éléments révélateurs :

- pour un même profil de client, utilisant sa banque de la même manière, la facturation des frais à l'année peut aller de 0€ à 230€ !

- en moyenne, les frais de tenue de compte ont pratiquement doublés depuis 2010 ( soit une hausse de 98% !)

- les frais sont globalement établis "à la carte" selon le profil du client. En effet, pour un jeune ,ils iraient de 0€ à 131€, pour un actif de 12 à 278€ et pour un sénior de 44 à 529€ !

Pour ce dernier point, il y a deux lectures possibles :

Soit on suit les arguments marketing des banques et on croit qu'elles font des efforts pour favoriser les revenus nets les plus faibles, soit on y voit une politique commerciale beaucoup moins sympathique.

En effet, les jeunes sont des utilsateurs d'internet et donc plus enclin à aller vers des banques en ligne, les actifs sont souvent attachés à leur banque par un prêt immobilier, donc plus captifs, et enfin les séniors sont installés dans des habitudes qu'ils auraient du mal à modifier, surtout si c'était pour aller vers une banque en ligne.

Vous ne serez pas surpris que je sois partisan de cette deuxième hypothèse, et cela est bien dommage car elle met en cause la relation client/banque, puisqu' au lieu d'être fondée sur la confiance et le conseil, elle est plus basée dans ce cas sur l'intérêt financier qu'elle représente pour la banque.

Vous avez les éléments de comparaison en main, alors, comparez, négociez, ou changez de banque, pour aller pourquoi pas vers une banque en ligne.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 09:02
Le blog: "créer gérer son entreprise" sur Facebook.

Dans les échanges directs avec des lecteurs la question était souvent posée :

Pourquoi le blog n'est pas aussi publié sur Facebook ?

Oui au fait pourquoi ?

Bonne question, merci de l'avoir posée !

Hé bien, voilà c'est fait .

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 08:26
Le CICE, la suppression des cotisations sociales pour les allocations familiales : confusion et efficacité bien relative !

La conférence de notre Président François HOLLANDE a suscité à première écoute chez les chefs d'entreprsies une réaction très positive car enfin il manifestait un véritable intérêt aux entreprises en affirmant qu'il n'y aurait pas de création d'emploi sans leur concours et qu'il était absolument nécessaire de baisser significativement les charges qui nuisent à leur compétitivité.

La mesure annoncée pour y parvenir a été l'annonce de la suppression progressive d'ici 2017 des cotisations sociales payées par les entreprises pour financer les allocations familiales.( taux de 5,25% depuis le 1er Janvier, voir article précédent)

Je ne sais pas si c'est sous l'effet de la surprise, mais quelques chefs d'entreprises, qui probablement n'avaient pas bien entendu les propos du Chef d'Etat sont intervenus dans les médias pour annoncer le calcul de leurs futures économies de charges, en cumulant le CICE et la suppression des cotisations familiales. Formidable !

Hé bien non ! Ce n'est pas fromage et dessert, c'est l'un à la place de l'autre, ou plutôt l'un remplacé progressivement par l'autre, dans une enveloppe budgétaire définie.

Regardons de plus près comme d'habitude, avec notre calculette à la main.

Le CICE, c'est un crédit d'impôt de 4% sur les salaires bruts versés en 2013, et de 6% sur ceux de 2014 (pour les salaires inférieurs à 2,5 Smic). La suppression des cotisations prélevées pour les allocations familiales, c'est la disparition répartie sur 3 ans d'une taxe de 5,25% sur les salaires bruts.

Où se situe vraiment la différence pour l'entreprise ?

On peut dire que le CICE est un crédit d'impôts versé à postériori qui peut être remis en question à chaque nouvelle Loi de Finances annuelle et que la suppression progressive des cotisations familiales est immédiate et structurelle.

Mais soyons pragmatique. Dans la réalité, c'est une baisse des charges des entreprises allant de 6% à 5.25%;

Le deuxième aspect qui fait réfléchir est que cette baisse est conditionnelle car liée à des créations d'emplois.

Eh là, voyons ci-après pourquoi l'enthousiasme retombe.

(Source INSEE). En 2012, il y avait en France 1.185.522 entreprises d' 1 salarié ou plus. Sur ce nombre, 980.655 entreprises avaient de 1 à 9 salariés (soit 82.72%), 170.211 avaient de 10 à 49 salariés ( soit 14,36%), les 2.92% restant étaient constitués par les entreprises allant de 50 salariés à 2000 ou plus.

Question : notre entreprise de 10 salariés va t elle pouvoir embaucher suite à cette baisse de charges ?

Partons de 10 salaires médians (Source INSEE), l'économie réalisée est de :

2.400€ x 5.25% = 126€, soit sur un an 1.512€ par salarié et donc au total une économie de charges de 15.512€ pour 10 employés. En aucun cas cela ne peut payer un salaire et charges d'un salarié supplémentaire.Voilà donc 82,72% des entreprises françaises laissées au bord de la route.

En poursuivant sur les même bases chiffrées, c'est uniquement à partir d'un seuil de 27 salariés qu'une entreprise pourrait embaucher un nouveau collaborateur, qui serait payé par l'économie réalisée sur l'éxonération des cotisations familiales. Là encore, on laisse dans le fossé une bonne partie de nos entreprises comptant de 10 à 49 salariés.

Pour les autres qui seraient donc dans des conditions plus favorables, de fait on leur propose un transfert de charges.En effet, si l'économie réalisée se retouve ré-invesitie dans un accroîssement de leur masse salariale, comment vont-elles dans ce cas ,avoir les moyens financiers de booster leurs marges, donc leur compétitivité, par une baisse de leurs prix ou par de l'investissement productif ?

Soyons quand même optimistes en espérant que les grandes entreprises, où la mesure sera plus efficace, joueront le jeu et entraîneront les autres, si ce n'est qu'en alimentant leurs carnets de commandes par de la sous-traitance ou par un effet de croissance globale améliorée.

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